Anticyclone mon amour, ou pourquoi le lundi de Pâques tombe un lundi
Je suis un peu fâchée contre le lundi de Pâques ; j'eusse vraiment préféré qu'il s'agît du mardi de Pâques, mais il paraît que c'est pas possible, rapport au concile de Nicée, tout ça, et à presque deux mille ans de dissensions calendaires, encore un bon moyen de se mettre sur la gueule en tout oecuménisme. Il faut que je vous dise... ne voyez pas dans ma colère une quelconque manifestation d'antigrégorianisme, c'est bien plutôt une rancoeur d'ordre professionnel : moi, je ne travaille JAMAIS le lundi. Ouais, c'est vraiment les boules.
Par chance, mon grand copain l'anticyclone des Açores a décidé de nous rendre visite à l'improviste, ce qui fait qu'on pourra s'ébattre joyeusement dans la nature samedi et dimanche et que, lundi,je le regarderai jouer tout seul dans le jardin pendant que je corrigerai des copies et préparerai mes cours de la semaine, bouuuuuuuuh... J'aurai quand même la satisfaction de porter les boucles d'oreille que je me suis fabriquées cet après-midi, en capturant un peu de ce beau ciel bleu. Si à ce stade de ce billet, la phrase "connasse de fonctionnaire" tourne en boucle dans votre tête, pas d'inquiétude, vous êtes en bonne santé.